Si nous arrivons à Orléans avec nos mauvais souvenirs de Fed Cup en 2009 contre l’Italie, nous repartons, cette année, heureux d’une belle rencontre de Coupe Davis contre le Brésil.
Notre tribune est bien remplie, dynamique, à fond derrière nos bleus. Nos banderoles sont déployées « On n’est pas à Rio, mais on met la Samba K.O », « Partout dans le monde avec vous… même à Orléans ! » ou encore « Bienvenue Giovanni ».
Notre mascotte, Slicy, qui sort du pressing et qui sent bon, déambule dans les coursives, joue la star et multiplie les selfies.
Sur le court, c’est une équipe déterminée qui est là.
Le samedi, Ugo lance les hostilités et gagne en deux sets contre un sacré joueur FONSECA et Arthur enchaine en gagnant 6/1 6/4 contre SEYBOTH à l’issue d’un match très tendu.
Bravo, le samedi soir, la France mène 2/0 !
Le dimanche, Pierre Hugues et Benjamin, en gagnant 6/4 au 3ème set, qualifient la France pour le tour suivant. C’est un double à suspense comme on les aime en Coupe Davis. Une nouvelle paire est née.
Même si le dernier simple est sans enjeu, c’est la première sélection de Giovanni ( n°97) et on découvre, entre autres, son beau geste de revers et sa puissance notamment au service. Les spectateurs du fond de court, sans filet de protection, agitent les bras dans tous les sens pour se protéger quand il sert. Ca rappelle à certains les courts de qualifications à Bercy au
tout début, à la 1ère participation d’Isner par exemple.
Notre grand drapeau se déploie à chaque set gagné par notre équipe et déborde sur les autres rangées qui joueront le jeu et le secoueront avec nous. (c’est bien de le dépoussiérer
de temps en temps ! ).
Un temps de rencontre est toujours fait de moments magiques, de stress, de voix cassées et d’articulations malmenées (assis/debout) mais aussi d’imprévus, comme une erreur d’adresse du restaurant le samedi et notre errance dans la campagne orléanaise.
C’est l’AG le samedi matin et nos adhérents bien présents malgré le froid et l’heure
matinale. Mais c’est aussi la bienveillance et l’aide constante de la FFT tout au long du week-end.
Et quand tout se finit par une belle victoire et unmémorable paquito avec tous les joueurs (qui ont été les premiers à le réclamer), le président de la FFT et l’ASEFT, que demander de plus ?
Prêts pour la Croatie en septembre.
